lundi 22 décembre 2008

Service public et droit de grève : une incompatibilité ?

Avant d'avancer ma réflexion quelques présupposés discutables mais que nous admettrons ici :

  • Le service public va de pair avec un monopole qui est soit légal, soit générer par un biais en défaveur des autres acteurs ;
  • La grève implique une baisse de la qualité ou une cessation pur et simple du service ;
  • Le personnel employé au sein des services publiques bénéficie le plus souvent d'une garantie de l'emploi.
Ainsi donc en considérant une activité comme relevant du service public l'état retire au consommateur sa liberté de choix puisqu'il construit un monopole. Le motif de cette privation de liberté est souvent l'instauration d'un service de meilleur qualité ou d'un meilleur coût.

La grève autorisé au sein de ce service implique une cessation du service ou un service de moindre qualité. Ainsi la grève nous fait aboutir dans un schéma cocasse d'un état qui coupe la concurrence au motif d'une protection du consommateur et qui laisse ce service s'interrompre ; laissant par la même occasion le consommateur dans une situation de néant face au service qu'il désire.

Qui plus est, je pense que l'équilibre pourrait largement être trouvé dans cette garantie de l'emploi sacro-sainte qui pourrait attendre en contrepartie l'utilisation d'autres moyens de communication que le droit de grève.

Simple exemple : le transport. La France : un état qui privilégie les transports en commun au détriment non voilé de l'automobile :
  • Taxe sur les produits pétroliers ;
  • Force de police mobilisée à 75 % pour la répression des conducteurs (source : mes yeux), parmi les 25 % restant, on notera 20 % des effectifs mobilisés pour des contrôles au fasciés (basané le fasciés de préférence) ;
  • Routes toujours plus lentes au motif de la sécurité ;
  • Stationnements payants.
Et sur Paris depuis une semaine : impossible d'arriver à l'heure à un rendez-vous, qu'il s'agisse de colis piégés, de grévistes ou d'actes de malveillance, aucune excuse ne me parait acceptable pour justifier le dysfonctionnement d'un système que l'on m'oblige à utiliser.


7 commentaires:

  1. intéressant mais ça serait plus sympa sans les monstrueuses fautes d'orthographe ;)

    RépondreSupprimer
  2. Hum, ... ouais pour le coups je viens de relire ,de bidouiller quelques lignes, mais je n'en ai pas vu de majeure.

    RépondreSupprimer
  3. Ne t'inquiètes pas, les monopoles de services publics "à la française" vont tomber lentement mais sûrement, un à un, sous la pression du droit communautaire.
    Si seulement les français savaient à quel point ils peuvent utiliser le droit de l'UE pour concurrencer légalement l'État...

    RépondreSupprimer
  4. Tu me sembles plein d'espoir ! Je le suis un peu moins de mon côté. Peut-être parce que je suis moins patient !

    RépondreSupprimer
  5. Il y avait longtemps que je n'étais pas passé par ici : c'est toujours aussi sulfureux :-)
    Quelle fraîcheur de plumes !!! J'ai même pas vu les fautes tellement j'ai trouvé ça bien ;-)

    RépondreSupprimer
  6. Je suis d'accord avec cette réflexion, hormis sur le paragraphe concernant l'automobile et l'insécurité routière qui est à la limite du démagogique.

    Même en étant libéral, je pense qu'il ne faut pas se voiler la face et admettre qu'il faut faire quelque chose quand on tourne à 5000morts/an sur nos routes et qu'on sait que l'humain est à l'origine dans 80% des cas...

    Cordialement,

    RépondreSupprimer
  7. Oui, je veux bien reconnaitre ça. Mais j'ai le sentiment récurrent que certaines communes s'acharnent à pourrir leur réseau routier pour la satisfaction et la tranquilité de quelques riverains qui font entendre leur voix au mépris de la raison d'être de se réseau le transport.

    RépondreSupprimer

Related Posts with Thumbnails