jeudi 25 octobre 2012

Est-ce qu'il y a une place pour le futur en France ?

Toi qui t'apprêtes à lire ces quelques lignes sâche qu'il se fait tard ici et que nul homme ne peut prétendre à la nullité de l'emprise de la nuit sur ses pensées et sa plume.


Quand je regarde l'Etat français se débattre dans la crise, se tordre de spasmes et agripper le futur pour reculer un peu plus l'échéance de la mort. Ce passé s'accroche tellement que j'ai peur qu'il finisse par l'étouffer ce futur. Est-ce que quelqu'un peut me dire que la France est le bon point de départ pour y développer les modèles de sociétés de demain ? Les business de demain ? Quoi que ce soit qui ne soit pas d'hier ? Est-ce que la France a quelque chose à offrir à la jeunesse d'autre qu'une place hypothétique dans un ministère ou un grand groupe assortie d'une évolution à l'ancienneté ?

Plus j'en observe plus j'ai le sentiment que la France n'a rien à offrir à des jeunes avec de l'ambition professionnelle... Beaucoup de mots, peu de faits. Évoquons quelques symptômes :

Quelles sont les jeunes sociétés qui sont devenus grosses en France par leur talent ?

Regardons déjà dans le top 10 du CAC 40 les sociétés ayant une dépendance à l'état (et désolé de réchauffer un vieil article) :
  • Total, qui a bien été aidé par maman état pour que les ouvriers puissent continuer d'aller faire le plein
  • Sanofi, dont les produits sont remboursés par l'état et dont Roselyne (l'intellectuelle du gouvernement précédent) avait acheté un lot de vaccins pour une histoire de rhume cheloue (patriote la madame)
  • GDF Suez, ancienne entreprise publique
  • Danone, pour lequel on considère en France que les jeux d'argent sont un secteur stratégique pour l'économie. Vous ne voyez pas le rapport ? Ça autorise l'état à s'opposer aux offres publiques d'achat (OPA des méchants étrangers en haut de forme et avec un manteau de Dracula) au prétexte que Danone est un grand acteur des jeux d'argent (puisqu'il possède le casino d'Evian)
  • BNP Paribas, dont plus de 40 % du capital est public
  • EDF, idem GDF
  • France Telecom, idem EDF
Si je retire les choses manifestement étatiques, il reste :
  • Déjà mentionné reparlons-en Danone fondée en 1919
  • LVMH dont pas une des marques de l'acronyme ne s'est créée après le XXème siècle
  • L'Oréal fondée 1909
  • AXA fondée au XIXème
Pfiooouuuuu toust le top 10 peut revendiquer d'avoir vu passer la seconde guerre mondiale, chose qui m'est impossible si l'on exclut le fait que j'ai dû me la taper 4 fois dans ma scolarité.

Je me focalise peut-être un poil sur le top 10, je vous invite à faire tout le reste du CAC, je pense que la société non issue d'un grand groupe (par joint venture ou spin-off) la plus jeune est CAP Gemini (1967).

Si je résume je vois soit des groupes qui ne sont au final que des ministères de l'industrie sorties du girons de l'état (pour 60% quand même) ou alors des sociétés en mode grand père, probablement des PMEs que l'on a pas réussi à tuer à coup de réglement, de charge et de "sale riche".

Ayant entendu la remarque deux fois en peu de temps, j'entends dire que l'on peut taxer les entrepreneurs, il y en aura toujours qui viendront prendre leur place. Où sont-ils ?

Mais, c'est grave ? La jeunesse veut forcément créer une boite niveau CAC40 ? le futur c'est forcément de ne plus avoir celles-ci dans la liste ?

En soit non ce n'est pas grave tant que l'on a pas planté le reste du décor. La jeunesse n'en a rien à carrer de l'entrepreneuriat (si, si, je le pense). Et oui, le futur c'est de voir du changement dans cette liste.

Le reste du décor c'est que oui, en France, pour beaucoup de diplômés et de non diplômés, avoir une carrière intéressante signifie passer dans des grands groupes. Ceci se fait naturellement en l'absence d'autres structures de tailles dites moyennes, le champs de réflexion est très court et étroit. Hors aujourd'hui, ces grands groupes sont des machines designées pour l'inertie la plus complète, ils sont peu à accepter de donner un peu d'autonomie ou de responsabilités à des jeunes (un peu de lecture pour aller plus loin). La carrière normale est de se défoncer pour être "corporate" jusqu'à enfin être vieux ou en être dégouté avant.

Je pense qu'un jeune ne veut pas forcément créer une boite, même une petite PME, peut-être même que faire carrière, ça ne l'intéresse pas. Dans ce cas, la France est peut-être pas mal pour lui, pas trop de risque de se faire virer, pas trop de risque de voir quoi que ce soit changer à l'horizon, un petit ascenseur bien joli. Il n'y a qu'à s'asseoir et attendre. En revanche, si professionnellement, il souhaite quelque chose, j'espère pour lui qu'il parle anglais, parce que ce pays n'a rien à lui offrir. Mais sinon non vraiment, en l'absence d'ambition professionnelle c'est pas trop mal. Les seules choses qui pourraient venir chier sur son horizon professionnel sont l'ennui et la récession. Pour l'ennui il y a le Prozac et le pinard, c'est légal et ça fait tourner l'économie, pour la récession en revanche je n'ai rien à conseiller.

Quand au CAC 40 et au futur, oui, je pense que oui, cette liste devrait bougé. Conditionnel, conditionnel parce qu'on fait tout pour qu'elle ne bouge pas, on empêche nos vieilles industries de mourir, ne nous mentons pas, tous les prétextes sont bons. Le plus tendance en ce moment c'est celui des emplois, Arnaud Montebourg est un préservatif de plus d'1m80 (l'égo de Sarkozy pourrait y rentrer) et il préserve quoi, il préserve des z'emplois. Remarquez la sémantique "préserver", tous le monde à arrêter de parler de création d'emplois, on a fait une croit sur le sujet, on attend que Superman vienne redresser les usines. Quand l'idée n'est pas de sauver des emplois on parle simplement de "risque systémique", ce risque suprême de venir toucher la pierre angulaire de notre château de carte mode Louis XIV.  Malheureusement je pense que l'idée de destruction créatrice est vraie et sans destruction point de création.

Sans mal point de bien

Le passé est passé, mais j'ai l'impression de vivre avec une carte postale des Trente Glorieuses collée sur mon frigo. Comme si l'euphorie économique, externalité positive d'une des guerre les plus destructrices qu'ait connu l'humanité, pouvait revenir à coût de "bonus écologique", "Crédit Impôt Recherche" ou "Plan de Sauvegarde de l'Emploi"... Les politiciens jouent avec l'économie du pays comme des gosses avec jeu vidéo. Ils ont dans l'idée qu'il faut sauver les vieilles industries, sauver les vieux emplois, seulement c'est avec vôtre argent que l'on renfloue. On renfloue les banques, on renfloue PSA, on fait le VRP et on négocie des projets pour Airbus, des projets pour Alstom, des projets pour EDF. Ce n'est même pas une entreprise qui est malade, c'est le système, ce système qui veut que sa priorité numéro 1 soit de se sauver lui-même. La mort par l'invariance.


La mort d'une entreprise, d'un pan de l'économie, c'est comme la mort d'un être humain. Elle nous fait peur, on veut la repousser le plus loin possible, mais au final ce n'est pas la vie que l'on prolonge mais l'agonie.

Mais non, le problème c'est la crise !

Je pense que non, le problème ce n'est pas la crise, la crise c'est le symptôme, la crise c'est le coup de pelle en plus, celui pour finir le travail.

L'ambiance internationale met beaucoup de pays du monde dans le marasme qu'ils se sont construits eux-mêmes. Les prélèvements obligatoires ont augmentés en pourcentage selon Bercy de 50 % (de 30% à 46% du PIB) depuis les années 70 (confiez le calculs à d'autres je pense que l'on peut atteindre facilement les 80%). Que l'on ne me raconte pas que cela paye des services parce que je ne suis pas persuadé que le niveau du service publique ait explosé depuis 1970.

En pleine euphorie économique ce qui était jouable ne l'est plus aujourd'hui.

On dit quoi à un jeune sans futur alors ?

Il y a plein de choses à dire à un jeune sans futur.

Si vous vous sentez moralisateur, suggérez lui qu'il aurait du faire plus d'études, n'importe quoi à n'importe quel prix (avec un crédit si possible), ça lui aurait certainement été plus utile. L'utilité principale aurait été que ça lui aurait sucré quelques années au chômage, ça change pas grand chose in fine mais sur du court terme ça dépanne comme disait Lionel.

Si vous vous sentez un poil cynique vous pouvez lui expliquer que le SMIC est vraiment la plus belle des protections qu'on puisse lui offrir. Vous oublierez de lui expliquer que c'est aussi la meilleure garantie de s'assurer que le travailleur non qualifié soit surtout sans emploi.

Si vous vous sentez vieux et parisien, dites lui que de toute manière, même si vous ne savez pas trop comment il va payer son loyer vous êtes content de toucher votre retraite par répartition, que quelqu'un cotisera à son tour pour lui dans 40 45 60 70 ans. S'il demande la date exacte, dites lui que l'on attend d'avoir un système à l'équilibre, on lui dit après.

Si vous avez un poste bien au chaud n'importe où, dites lui que faut pas qu'il s'en fasse, on a des droits dans ce pays. Le droit du mec qui a un travail, c'est de le garder, quelle qu'en soit la raison : âge, fonctionnaire, nombre d'enfants, infirmité, le droit du mec qui n'en a pas c'est de savoir pourquoi : trop jeune les places sont prises pas ceux qui sont passé avant, trop difficile à virer, pas assez de tares pour rentrer dans un quota protégé.

Si vous vous sentez comptable et qu'il se demande pourquoi il a du mal à s'en sortir, vous n'avez plus qu'à pointer sur ses factures, la cotisation pour sauver les retraites des employés du gaz, la cotisation pour renflouer la sécu, la cotisation pour renflouer Renault (ne la cherchez pas celle-là, elle est noyez dans la masse).

A 20 ans, il ne mange peut-être pas à sa faim, il ne se loge peut-être pas correctement, il se crible peut-être de crédits bidons, on le taxe dès qu'il veut boire ou fumer et il sait que dans le meilleur des cas demain sera comme hier. Mais, mais, grâce à l'état providence il pourra soigner correctement son cancer du colon à 50 ans !

La seconde photo est de Toscani pour une campagne Benetton
La troisième photo est un fond d'écran qu'on trouve un peu partout sur Internet 

Edit du 25/10/2012 : oui, j'aurais pu appeler cet article "Est-ce qu'il y a une place pour le futur dans ce monde ?" ou "Est-ce qu'il y a une place pour le futur en France ? Et ailleurs ?" mais je ne l'ai pas fait, va savoir pourquoi ...


lundi 15 octobre 2012

Qu'est-ce que la science au début du XXIème siècle ?

La science c'est selon moi la connaissance du « vrai car vérifiable ». Selon Wikipedia et le Robert « Ce que l'on sait pour l'avoir appris, ce que l'on tient pour vrai au sens large. L'ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle, caractérisées par un objet (domaine) et une méthode déterminés, et fondées sur des relations objectives vérifiables [sens restreint] ». La second définition me plait moins puisqu'elle se centre sur la notion de savoir, or on ne sait pas que des choses vrais.

Cette approche du savoir laisse la porte ouverte à un terme qui y est lié, celui de "savant", ceux-qui-savent. Quand j'entends Jean-Pierre Pernaud, la douce voix de la fosse sceptique de TF1, prononcer le mot "savant" j'ai l'impression de m'être offert un aller simple pour le début de la guerre froide. Il ne lui manque plus que de passer en noir et blanc et de prendre une voix nasillarde pour nous rappeler le temps bénit par Mélenchon de la TSF, cette bonne vieille télé d'état qui distillait la Vérité avec un grand V.

On décrit généralement une chose par ce qui la rend différente, par exemple si je dis "on sent l'orage arrivé, le ciel est noir", tout le monde comprend qu'il est gris, plus foncé qu'avec de simples nuages et qu'il ne fait pas nuit (donc pas vraiment noir). Le terme de "savant" laisse ce goût bizarre sur la langue affirmant qu'eux savent, et que les autres, non.

L'activité des scientifiques n'est pas de savoir, ça c'est une de leur qualité, leur occupation est de chercher à découvrir de nouveaux savoirs, de nouveaux modèles, de nouvelles connaissances. Le savoir est censé être accessible à tous par l'éducation (au sens large, celle que l'on pratique également tout seul le soir en naviguant sur Wikipedia quand Facebook est couché). Cette idée que le savoir est l'apanage de quelques uns qui le distille vers la populace range la science au niveau du dogme et un scientifique au niveau d'un curé, martelant la vérité plutôt que l'expliquant.

Des branches de la science s'intéressent également à fournir des modèles pour notre réalité. Un modèle est une représentation, généralement simplifiée du fonctionnement de la réalité. On pourrait par exemple considérer que la physique et l'économie sont deux sciences qui fonctionnent sur des modèles mais tentant de décrire des réalités différentes, d'un côté les intéractions des objets entre eux, et d'un autre le fonctionnement d'un ensemble d'êtres humains à travers l'échange de biens et de services.

Un modèle est simplement une idée, un système schématique ou une formule mathématique. Il peut être utile (ou valide) à une certaine échelle si l'on s'apercoit qu'il permet d'expliquer la réalité, par exemple les trois lois de Newton expliquent la chute d'une pierre. Cependant la plus part des modèles sont faux (ce qui ne les empêchent pas d'être utiles), par exemple l'idée que lorsque le prix augmente la demande diminue est un modèle économique qui trouve ses limites lorsque l'on s'intéresse au point particulier du luxe. Dans le monde du luxe (du vrai luxe), le prix d'un produit est un de ses attributs de vente. Si je vous demande la meilleure bouteille de vin du monde et que je vous mets seul, sans connexion internet dans un magasin, vous prendrez certainement la bouteille la plus cher.

Ainsi lorsque l'on entend déclarer en sciences humaines que certaines vérités sont aussi vrai qu'1+1=2, on comprend que certains ont du mal à saisir les limites de leurs connaissances. L'économie fait parti des domaines où certains constats empiriques peuvent être transcendés hors de leur contexte pour devenir des religions. Il peut s'agir des prétendus modèles socialistes scandinaves dont on oublie que premièrement ils n'évoluent pas forcément vers le soviétisme et deuxièmement en plus d'être socialistes ils sont aussi scandinaves prennent donc place dans un contexte culturel particulier. On peut également cité cette idée sacrosainte que toute taxe décourage (oui, j'ai aussi besoin de m'autocritiquer un peu).

On peut également être tenté de lever une inquisition contre la connerie lorsque l'on lit certains titres de presse, le candidat le plus récent étant l'auteur de ces quelques mots "Oui, les OGMs sont des poisons !". Une expérience teste uniquement sur des rats, un seule variété de maïs OGM (Monsanto jesaispluscombien), et, la conclusion est que, si les rats sous maïs OGM meurent plus alors tous les OGMs sont nocifs à tous. L'étude en elle-même pose peut-être des questions intéressantes, on peut en vouloir à ceux qui la noie dans une bouillabaisse de débats débilitants sur le sujet des OGMs. J'aimerais dire à ce monsieur en mal de lecteur que j'ai connu des prostituées qui racolaient moins.

Sachant que l'on a déjà vu un vieux (senior en politiquement correct) tuer des jeunes qui faisaient trop de bruit, peut-on titrer sans honte : "La délinquance du troisième âge s'arme pour faire la guerre à ses rivaux" ? Question ouverte, gros bisous et bonne journée !


mercredi 3 octobre 2012

Taxer le capital à même hauteur que le travail ?

Voici un sujet intéressant qui émerge en ce moment avec la Loi de Finance millésime prérécession et le mouvement Défense Pigeons.

Doit-on aligner les taxes sur le capital sur celle du travail ?

A l'heure actuelle, elles sont moins importantes : 30 % d'impôt sur les sociétés, suivi de 13,5 % (peut-être plus) pour CSG / CRDS (la flat tax française) soit 40 %. On arrive a peu près 47 % du côté du salarié si je ne me trompe pas. J'inclue volontairement l'impôt sur les sociétés qui pour moi est simplement une taxe avant que l'entreprise ne puisse disposer de ses bénéfices. En l'occurence, il me semble, mais c'est à voir que le gouvernement ne s'intéresse pas à ces 30 % ça permet de raser plus.

Dans l'esprit, je vois un revenu et je me dis qu'il est important qu'il soit taxé de la même manière, il n'y a pas de raison de gagner mieux sa vie dans un cas que dans l'autre. Pourquoi l'état considérerait différemment une valeur crée par du capital ou de la sueur ?

Les arguments arguants pour une différence sont peu nombreux.

Le plus fréquent : "le capital a déjà été taxé, il est le produit d'un travail, les taxes sur les produits du capital forment donc une double taxe". Selon moi cet argument est caduque, il n'y a pas de double taxe sur le capital, puisqu'on ne taxe pas le capital mais bien les plus values qu'il génère. L'impôt sur la fortune est une double taxe sur le capital, j'approuve, supprimons le ! Mais ne mentons pas en affirmant qu'il ne s'agit pas d'un revenu nouveau lorsque l'on regarde que nos investissements ont fait des petits.

Le plus farfelu : "les entrepreneurs n'ont ni couverture santé, ni retraite, ni chômage laissons leur plus d'argent". Désolé, mais seul le prémisse est bon. Ni couverture santé, ni retraite, ni chômage. Il y a effectivement une équité, mais celà suppose un agglomérat gênant si l'on justifie par celà des taxes plus faibles sur le capital : "les entrepreneurs seraient les seuls à jouir du capital". Je pense que dans le monde la plus grande partie du capital en valeur n'est pas détenue par des entrepreneurs mais de simples actionnaires. Ainsi on prend un argument sur un cas "mineur" pour justifier un principe de fiscalité majeur, that's bad !

Le plus cohérent, et à mon sens le seul qui soit valable : "l'investissement du capital correspond à une prise de risque sur le celui-ci". Et là, c'est vrai qu'il y a une différence fondamentale avec le travail, le travailleur ne risque pas son outil de production dans son travail. On peut ainsi considérer que l'un et l'autre ne sont pas structurellement identique et que l'on doit rétribuer la prise de risque.

Je contreargumenterais simplement ce dernier argument en faisant remarqué que ce n'est pas à l'état de venir subventionner une prise de risque en citant ce principe philosophique millénaire : "chacun sa merde".

Dans la théorie, j'approuve cette idée de rejoindre taxe du capital et du travail (pourquoi ne pas avoir une seule taxe d'ailleurs, qui s'appellerait de manière originale impôt sur le revenu). Dans la pratique je suis un pigeon parce qu'il est vrai qu'on dirait que la chasse à la création de valeur est ouverte et que tous les prétextes sont bons pour qu'on puisse continuer à servir deux fois des frites le mardi midi à la cantine de l'Assemblée. Remplir les caisses de l'état intelligement c'est commencer par se demander comment arrêter de les vider dans un pays qui a déjà des taxes à toutes les sauces.


Le verbe contreargumenter a été déposé dans tous les temps de l'indicatif, du conditionnel, de l'impératif et du subjonctif (sauf imparfait) aux Iles Caîmans, au Liechtenstein, en Suisse, à Luxembourg et à Panama.


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