jeudi 7 mars 2013

Nous ne sommes pas en démocratie : le "détail" de la sécurité sociale

Vous l'avez peut-être remarqué, j'ai eu une révélation : les titres racoleurs ramènent plus de lecteurs. Il parait même qui si je le fais assez longtemps j'aurais un poste de journaliste.

Il y a quelques un patron américain écrivait des mots, assez réalistes à mon goût, expliquant que les syndicats (du crime ?) français tenaient plus de parasites gastriques que de réels représentants de qui que ce soit.

La France tient le record du plus faible taux de syndiqués des pays de l'OCDE avec 7 à 8% des travailleurs en moyenne. Les syndicats ouvriers français sont, la plus part du temps, des caricatures d'extrême gauche dont le pathétisme peine à être contrebalancé par le corporatisme abruti du MEDEF. Si ce point est relativement connu, je pense qu'il est amusant de le mettre en parallèle avec un autre.

La sécurité sociale est principalement gérée par les syndicats (si vous disposez de sources un peu plus construites je prend), son budget représentait en 2011 1/4 du PIB de la France. Au delà du coût complètement astronomique de ce système, si l'on peut critiquer l'aspect démocratique des organes législatifs et éxecutifs français, la direction de la Foire à Tout de l'Etat Providence mérite quand même une palme.

La France c'est 43 millions d'électeurs, une population de 27,4 millions d'actifs, et donc environ 2 millions de syndiqués (entre 7 et 8 %). Ceci nous fait 4,6 % des électeurs qui régissent la gestion de 25% des ressources du pays, et, au passage une grande partie de sa dette. Je vous laisse méditer sur le sujet.


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